samedi 31 juillet 2010

Autre types de stérilisation

1/ Stérilisation par filtration:

Plusieurs types de filtration existe :

- les bougies de type Chamberland : tubes à fond arrondi dont les parois sont poreuses, en porcelaine. la dimension de ces pores varie de quelques µm au 1/10 ème de µm.

- disques : disques en verre fritté de porosité de 150 à 1 µm.

- membranes : membranes plastiques minces comportant des millions de pores par cm2 dont la taille, très uniforme, varie de 8 à 0.01 µm et occupant environ 80% du volume du filtre.En bactériologie, on utilise surtout les filtres de 47 mm de diamètre dont les pores 0.45 µm de diamètre retiennent à peu près tous les microorganismes en dehors des virus.

Stériliser des liquides altérables par la chaleur : sérums, solutions hydrolysables, solutions glucidiques, vitamines ...

2/ Action des agents chimiques :

L'emploi d'agents chimiques vise la destruction d'espèces bactériennes déterminées au sein d'une flore poly-microbienne.

I / Antiseptiques

- Tuent les cellules vivantes, microorganismes et autres. Leur action est quasi instantannée. Ils agissent à l'intérieur de l'organisme ou à sa surface : teinture d'iode, mercryl laurylé, permanganate de potassium, eau oxygénée ...

- Utilisation locale chez les êtres vivants, au niveau des plaies et des muqueuses

II / Désinfectants

- Empêche les contaminations humaines et animales

- vapeurs ( formol, gaz sulfureux, oxyde d'éthylène )

- liquides ( phénols, sulfate de cuivre, de fer, eau de Javel, permangante de potassium )

- solide ( chaux vive )

- Utiliser pour tous les milieux extérieurs à l'Homme : eau, air, sol ( objets inanimés, désinfection du matériel plastique utilisé en microbiologie )

III / Antibiotiques

Substances d'origine naturelle ou obtenues par synthèse chimique.

On distingue :

- les antibiotiques bactériostatiques qui stoppent la multiplication des bactéries sans les détruire

- les antibiotiques bactéricides qui tuent les bactéries

Utilisation in vivo.

3/ Action des radiations :

- C'est la lumière U.V qui est le plus souvent utilisée ( lampes germicides ou stérilampes ) : stérilisation des surfaces et de l'air ambiant, dans des locaux ou des hottes, servant aux manipulations en atmosphère stérile ( hottes à flux laminaire ).

- Utilisation en virologie, cultures cellulaires, préparation et conditionnement des produits pharmaceutiques, ensemencements bactériens, préparation de milieux. L'irradiation précède et suit la manipulation.

- Les rayons X ou y sont utilisés pour la conservation de certains produits alimentaires

Définition d'une bactérie

"

Définition 1

Les bactéries sont des organismes unicellulaires dont les dimensions sont de l'ordre du micromètre; on doit donc utiliser un microscope pour les observer.

Vers 1665, Antoine Van Leeuwenhoeck, drapier à Delft (Hollande), fabrique le premier microscope en superposant des lentilles dans le but d'observer les textiles. Esprit curieux, il observe à l'aide de cet instrument des particules provenant de la surface de sa peau, de sa bouche ou de ses dents et les dessine. Il déc

ouvre et décrit le monde microbien.

Définition 2

Micro-organisme unicellulaire sans noyau (procaryote) dont le génome est constitué d'AD

N. La bactérie contient un seul chromosome et éventuellement des plasmides.

Certaines bactéries peuvent être pathogènes. Chez l'Homme les symptômes d'une infection bactérienne sont similaires à ceux observés lors d'une infection virale (éruption cutanée, toux, écoulement nasal, larmoiement, fatigue, nausée, fièvre et douleurs musculaires). Les infections bactériennes sont traitées par antibiotiques.

Définition 3

Terme désignant les êtres constitués d'une seule cellule autonome, dépourvus de chlorophylle et visibles uniquement au microscope. Les bactéries sont des éléments (le terme être ne semble pas adapté) qui n'appartiennent ni au règne végétal, ni au règne animal.

Pour les spécialistes en biologie cellulaire les bactéries sont des protistes inférieurs ou procaryotes. Les bactéries ont une taille de l'ordre du micron (un millionième de mètre) et sont constituées d'une paroi externe, rigide, contenant des molécules glucidiques (sucre). Leur unique chromosome se présente sous une forme circulaire plus ou moins replié sur lui-même. Ce chromosome est noyé dans le cytoplasme, sans aucune membrane autour. C'est la raison pour laquelle on désigne les bactéries comme des procaryotes. Les bactéries se multiplient (scission) très rapidement (toutes les trente minutes) à condition de se trouver dans un milieu favorable. Leur reproduction est dite végétative (asexuée). Néanmoins il existerait des échanges de portion de chromosomes entre bactéries, phénomène proche de la multiplication sexuée. Leur mode de reproduction par scission les font également appeler schizophytes et schizomycètes. Dans l'organisme humain se sont essentiellement les bactéries saprophytes : bactéries de la putréfaction et celles pratiquant le parasitisme qui sont présentes. Ces dernières sont appelées également bactéries pathogènes (entraînant une maladie). La bactériémie définit la présence de bactéries dans le sang. La bactériologie est la science qui étudie les bactéries.

La bactériologie, science qui étudie les bactéries, a été fondée par Louis Pasteur qui le premier a apporté la preuve de l'existence de ces germes comme étant source de nombreuses maladies infectieuses.

Ce type de microbe, dans des conditions favorables, peut se reproduire à raison de plusieurs milliards de descendants en quelques heures.

nomenclature des bactéries

NOMENCLATURE

Le but de la nomenclature est d'attribuer un nom à un taxon de telle manière qu'il n'existe aucun risque de confusion.
Les changements de nomenclature, concernant parfois des noms utilisés depuis des décennies, sont une source d'exaspération constante pour les bactériologistes. Toutefois, la nomenclature se contente de refléter les progrès taxonomiques qui permettent une caractérisation de plus en plus fine des taxons. Comme le souligne M. Véron, "Ce n'est pas le bactériologiste qui complique à plaisir la nomenclature des bactéries ; c'est au contraire le chercheur qui, avec beaucoup d'humilité, observe la diversité considérable du monde bactérien".
En bactériologie médicale, il est nécessaire que les bactériologistes, les cliniciens, les épidémiologistes, ... utilisent une nomenclature commune afin de pouvoir collaborer efficacement.

I - Le Code de Nomenclature

Il existe des règles gouvernant la nomenclature bactérienne. Ces règles sont rassemblées dans le "Code International de Nomenclature des Bactéries" établi par le "Comité International de Systématique des Procaryotes" et notamment par sa "Commission Judiciaire".

Le Code de Nomenclature se limite à la réglementation des classes, sous-classes, ordres, sous-ordres, familles, sous-familles, tribus, sous-tribus, genres, sous-genres, espèces et sous-espèces.
Dans la pratique, cette limitation a des conséquences importantes car elle signifie que les noms des taxons d'un rang hiérarchique supérieur à la classe et surtout que les noms des taxons d'un rang hiérarchique inférieur à la sous-espèce (sérovars, biovars, écovars, pathovars...) ne sont pas pris en compte et peuvent donc être désignés d'une manière différente par divers auteurs. En bactériologie médicale, la question se pose pour la désignation des sérovars qui portent un nom ce qui est le cas des sérovars des leptospires et des sérovars des salmonelles de la sous-espèce Salmonella enterica subsp. enterica.

II - Ecriture des nomenclatures bactériennes

Toutes les nomenclatures sont des mots latins ou latinisés et de tels mots sont traditionnellement écrits en italiques ou ils sont soulignés dans un manuscrit.

. Les noms des classes et des sous-classes prennent une majuscule.
Exemples : la classe des Actinobacteria, la sous-classe des Actinobacteridae.

. Les noms des taxons d'un rang hiérarchique supérieur au genre et incluant les ordres sont au féminin pluriel, ils prennent une majuscule et ce sont des substantifs ou des adjectifs traités comme des substantifs. Ces noms sont formés en rajoutant un suffixe à la racine du nom du genre type : -ales pour l'ordre, -ineae pour le sous-ordre, -aceae pour la famille, -oideae pour la sous-famille, -eae pour la tribu et -inae pour la sous-tribu.
Exemples : l'ordre des Pseudomonadales, le sous-ordre des Pseudomonadineae, la famille des Pseudomonadaceae, la tribu des Pseudomonadeae.

. Les noms des genres et des sous-genres sont au singulier, ils prennent une majuscule, ce sont des substantifs ou des adjectifs traités comme des substantifs et ce sont des noms latins ou latinisés.
Exemples : les genres Escherichia, Staphylococcus, Corynebacterium.
Lorsqu'il est suivi d'un nom d'espèce, le nom d'un sous-genre est placé entre parenthèses et il est précédé de l'abréviation "subgen."
Exemple : Moraxella (subgen. Branhamella) catarrhalis.

L'utilisation d'abréviations pour les noms de genres n'est pas réglementée par le Code de Nomenclature. Toutefois, celui-ci donne quelques conseils destinés aux auteurs et aux éditeurs de publications scientifiques.
Le nom d'un genre ne devrait pas être abrégé lors de la première apparition du nom d'une espèce dans le texte ou dans le résumé d'une publication. Par la suite, il peut être abrégé, généralement sous la forme de sa première lettre. Par exemple, lors de la première apparition dans le texte on devrait écrire Bacillus anthracis puis il est possible d'écrire B. anthracis.
Dans une énumération d'espèces appartenant à un même genre, le nom de genre devrait être écrit en toutes lettres lors de sa première apparition dans le texte puis il peut être abrégé. Par exemple, on peut écrire : Bacillus anthracis, B. cereus, B. thuringiensis même si les noms des deux dernières espèces n'ont pas été préalablement cités.
Lorsqu'un texte cite des espèces appartenant à des genres différents mais commençant par la même lettre, les noms de genre ne devraient jamais être abrégés. Par exemple, dans une publication traitant des Bacillus sp. et des Brevibacillus sp. l'abréviation est déconseillée et on devrait toujours écrire Bacillus cereus, Brevibacillus agri...

. Les noms des espèces sont formés d'une combinaison binaire dont le premier terme est le nom de genre et le deuxième terme est une épithète (épithète spécifique). Le premier terme prend une majuscule et le deuxième terme commence par une minuscule.
Exemples : Staphylococcus aureus, Escherichia coli, Leptospira interrogans.

. Les noms des sous-espèces sont formés d'une combinaison ternaire dont le premier terme est le nom de genre, le deuxième est l'épithète spécifique et le troisième une épithète propre à la sous-espèce (épithète sous-spécifique). Les épithètes prennent une minuscule et elles sont séparées par l'abréviation "subsp."
Exemples : Staphylococcus aureus subsp. anaerobius, Pasteurella multocida subsp. multocida, Aeromonas hydrophila subsp. dhakensis.

vendredi 30 juillet 2010

la stérilisation

STÉRILISATION

Tout processus (physique ou chimique) qui tue ou détruit tous les organismes contaminants, sans tenir compte de leur type.

Stérilisation par la chaleur :

I / Chaleur humide ( dénaturation des protéines ) :

    • autoclavage ( méthode de stérilisation la plus efficace )

- Dans une atmosphère de vapeur d'eau exempte d'air, toutes les bactéries y compris les spores sont tuées en 20 min à 121°C. Pour un volume donné, la température est fonction de la pression ; on obtient la température requise de 120°C, très supérieure à la température normale d'ébullition de l'eau, en chauffant en surpression, c'est à dire en vase clos. L'appareil utilisé est l'autoclave.

- La préparation du matériel se fait selon l'indication du fournisseur de l'autoclave, à savoir de façon générale que la verrerie sera bouchée au coton et recouvert de papier aluminium, les récipients contenant un milieu de culture seront remplis aux 3/4, les instruments métalliques sont déposés sur un plateau de boites spéciales contenant une solution de carbonate de soude à 2% contre la rouille ...

- Ne convient pas pour les produits liquides délicats ( milieux albumineux, lait, gélatine ... )

- A utiliser pour les milieux de culture, matériel en caoutchouc, la verrerie, les instruments de prélèvement et la stérilisation du matériel après son utilisation.

    • ébullition

- Un chauffage de 30 minutes à 100°C par ébullition ou un maintien dans la vapeur d'eau bouillante suffit à détruire toutes les formes végétatives. Dans ces conditions les spores ne sont pas détruites : on peut améliorer à ce moment là l'efficacité de l'ébullition en ajoutant à l'eau des solutions salines concentrées ( augmentation du point d'ébullition ) ou en prolongeant le chauffage.

- A utiliser pour la stérilisation des produits liquides délicats : milieux albumineux, lait, gélatine, solutions concentrées de glucides, ...

II / Chaleur sèche ( oxydation des protéines ):

    • chauffage direct :

- Effectuer trois ou quatre passages lents des objets à stériliser dans la flamme bleue du bec Bunsen afin de détruire à sa surface toute matière organique

- A utiliser pour les objets en verre ( pipettes, baguettes de verre...), pour certains objets en métal (anse , pince), ne convient pas pour le plastique, les objets tranchants, les instruments de chirurgie délicats ...

    • stérilisateurs à air chaud ( fours Pasteur, Poupinel, de type Jouan ) :

- Emballer le matériel dans du papier aluminium, les récipients et tubes à col doivent être bouchés avec du coton cardé

- Les spores et germes sont détruits en chaleur sèche, par un chauffage de : 4 heures à 140 °C ; 2 heures 30 à 160°C ; 30 min à 180°C

- A utiliser pour la verrerie, porcelaine et instruments métalliques ( indispensable pour les parties des objets qui ne peuvent pas être atteintes par la flamme )

- Ne convient pas pour les objets en matière plastique ou caoutchouc ou objets délicats.

III / Pasteurisation et tyndallisation :

    • pasteurisation

- Conservation des produits naturels pendant un temps limité, ne détruit que les formes végétatives mais pas les spores.

- Le liquide est porté rapidement à 90°C pendant 30s, par exemple,puis on le refroidit brusquement à 10°C.

- Conservation des produits alimentaires

    • tyndallisation

- Chauffage à 70°-100°C à plusieurs reprises ( 1 heure tous les jours pendant 3 jours ) dans un bain marie thermostaté.

- Utilisation très limitée aux substances thermolabiles non filtrables (émulsion de jaune d'oeuf, vaccins), préparation de milieux à base de sérum ou de jaune d'oeuf.

jeudi 29 juillet 2010

Prélèvements par boîte de contact

I) Objet :


Ce document décrit les modalités de réalisation des prélèvements par boîte de contact effectués sur des surfaces planes.

I) II) Domaine d’application :

Les boîtes de contact sont utilisées pour la recherche des germes suivant : FMAT et les coliformes totaux ou les coliformes thermotolérants.

II) III) Matériel utilisé :

Boîte de contact = gélose précoulée dans une boîte de pétri, surface 24 cm².

IV) Modalités :


- - Avant le prélèvement, se désinfecter les mains avec de l’alcool 70°.

- Ouvrir la boîte et déposer le couvercle retourné à proximité.

- Pour la recherche de FMAT, placer la gélose au contact de la surface à contrôler et exercer une légère pression pendant 10 secondes afin de créer une adhésion sur la totalité de la gélose.

- Refermer la boîte.

- Pour la recherche de coliformes totaux ou coliformes thermotolérants, placer la gélose sur une surface différente à proximité du précédent prélèvement en effectuant la même manipulation.

- Refermer la boîte.

- Noter le code, le point contrôlé, la date sur la boîte ainsi que le germes recherchés.

- Incuber la boîte à la température correspondant à la gélose et aux germes recherchés.

· FMAT = + 30°C

· Coliformes totaux = + 30°C

· Coliformes thermotolérants = + 44°C

Prélèvement sur les surfaces par écouvillonnage

I) Objet et domine d’application :

Ce document décrit les modalités de réalisation des prélèvements à l’aide d’écouvillon sur tout type de surface.

Un écouvillon sert à la recherche de plusieurs germes ( FMAT, Coliformes totaux, Coliformes thermotolérants, Staphylocoques à coagulase positive, …).

II) Matériel utilisé :

- Ecouvillon contenant de l’eau peptonée tamponnée.

III) Modalité :

- Avant le prélèvement, se désinfecter les mains avec de l’alcool 70°.

- Sortir l’écouvillon de son enveloppe.

- Appliquer ce dernier, par mouvement de rotation, sur le point à contrôler pendant 10 secondes.

- Remettre l’écouvillon dans son enveloppe.

- Noter le point prélevé sur le tube.

- Ensemencer le contenu de l’écouvillon, après agitation dans la boîte de pétri.

- Si l’analyse ne se ferra pas le jour même, placer le en réfrigérateur.

mercredi 28 juillet 2010

defintion de microbiologie

La microbiologie est une sous-discipline de la biologie basée sur l'étude des micro-organismes.
Les micro-organismes constituent un groupe extrêmement diversifié d'organismes microscopiques, unicellulaires et répartis dans les trois domaines du vivant (bactérie, archée et eucaryote). Ils se distinguent les uns des autres par leur forme, leur taille et leur mode de vie.
Les virus, incapables de se reproduire sans détourner la machinerie cellulaire d'un autre organisme, ne sont pas considérés par tous les spécialistes comme vivants. La microbiologie étudie parfois leurs actions sur les micro-organismes mais n'a pas pour but de les étudier en tant qu'entités. Cette étude est réalisée dans une autre discipline de la biologie : la virologie.